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La petite carte pour ne plus avoir peur: " Lorsque quelqu'un me fait peur..."

  • Photo du rédacteur: Colibri
    Colibri
  • 9 août 2019
  • 3 min de lecture

Encore une petite carte pour ne plus avoir peur, ou du moins y travailler.


Dans notre quotidien, nous faisons souvent face à des personnes qui nous intimident, voir nous effraient, et il est effectivement plus simple de détourner le regard afin de continuer son petit bonhomme de chemin. Pourtant, il y a des moments où cela est simplement impossible. D'ailleurs, pourquoi ne pas essayer de comprendre ce qui nous fait réagir de la sorte dans cette personne?

La personne en face de vous à ses propres émotions également, et peut réagir de tel et tel façon pour se protéger elle-même. L'exemple parfait, que l'on peut trouver dans les films, est celui du vieux monsieur acariâtre qui, pour ne plus souffrir de la perte d'un ami ou d'un amour, se ferme au contact des autres en étant simplement méchant verbalement.

Il faut, ici, faire preuve d'empathie face à l'autre, sans vouloir le changer, ça serait vain, mais également sans souffrir tous ses caprices, il est toujours nécessaire de veillez à son propre bien être avant tout.


"Lorsque quelqu'un me fait peur, je m'attache à le comprendre au lieu de le fuir et de le rejeter. Avoir peur de quelqu'un, c'est souvent avoir peur d'une partie de soi-même. En comprenant ce qui le pousse à être trompeur, méchant, brutal,... je me détache de mon émotion et je me familiarise avec mes propres zones d'ombres" La petite boîte pour ne plus avoir peur Dominique Charnaise - Ed. Contre-dires

D'autre part, l'autre est également votre propre miroir. Qu'est-ce qui vous fait peur dans le comportement de l'autre? Est-ce que cela fait résonner une histoire de votre passé? Ou une façon d'être du présent? Prenez le temps de réfléchir à cela, avec bienveillance envers vous-même évidemment.

Le passé peut être encore présent et nécessite alors de travailler dessus. Un petit exemple, un supérieur hiérarchique criant à tout va, vous rappelle des parents qui se disputaient sans cesse et qui vous ont marqué durant votre enfance. Il est alors intéressant de faire un voyage intérieur afin de pardonner à vos parents et d'essayer de vous rendre moins émotifs face à des haussements de voix.

Un autre exemple, un collègue qui a tendance à être un peu brut dans ses paroles, peut vous angoisser car il vous renvoie, soit votre façon de parler, ou alors, l'inverse, la difficulté que vous avez de pouvoir répondre à de tel échanges. Que ce soit l'un ou l'autre, vous ne vous sentez pas bien face à votre propre comportement, et il est alors nécessaire aussi d'y travailler.


Avant de vous laisser, je voudrais également vous parler du fameux triangle de Karpman ou triangle dramatique, appelé aussi plus communément le triangle victime-bourreau-sauveur.

Image provenant de https://www.journaldemontreal.com/2016/08/19/le-triangle-dramatique
Image provenant de https://www.journaldemontreal.com/2016/08/19/le-triangle-dramatique

Sachez que nous pouvons interpréter chaque rôle dans ce triangle, mais ce qu'on oublie trop souvent, c'est qu'il n'est pas nécessaire de rester dans cette position de victime, de bourreau ou de sauveur.

Si vous vous sentez victime, c'est que vous vous plaisez à cette place, il ne tient qu'à vous de vous positionner afin de casser ce cercle vicieux (même si c'est un pas difficile, j'en conviens).

En tant que bourreau, que cherchez-vous tant à défendre qui vaille la peine de maltraiter l'autre en face de vous?

Et en tant que sauveur, aidez-vous une personne en la rendant autonome, en la laissant suivre son propre chemin? Ou perdez-vous votre énergie à vouloir lui faire emprunter tel évolution et à être toujours auprès d'elle?


Rappelez vous que rares sont les gens qui font du mal pour le plaisir de blesser l'autre, mais il en existe. C'est pourquoi, il est toujours important de mettre la priorité envers soi-même, afin de se sentir au mieux.


- Le colibri -

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