L'écriture comme outil thérapeutique
- Colibri
- 18 sept. 2019
- 3 min de lecture
Lors de mes précédents posts, j'ai remarqué que celui de la méditation avait eu beaucoup d'impact. En réfléchissant un peu plus loin, je me suis dit que beaucoup d'entre vous sont à la recherche d'outils leur permettant d'avancer sur un chemin parfois difficile, voir chaotique.
Je me suis aussi rendue compte que, les stages de développement personnel, et autres, sont attirants et intéressants, mais demande un budget dont, souvent, en situation de crise, nous ne disposons pas. ceci dit, est-ce le meilleur moment pour réaliser ce genre de stage? Je n'ai pas la réponse à cette question ;)
Je n'ai pas d'énorme connaissances théoriques à vous faire partager, par contre, j'ai un vécu. Alors, je vais, de temps à autre, vous faire part d'aides que j'ai mis en place pour essayer de sortir de certaines situations.
Aujourd'hui, je vais vous parler de l'écriture.

J'ai vécu une situation de crise il y a un peu près un an. Ce genre qui vous amène à tout remettre en question, parce que vous n'en avez pas le choix; tout s'écroule.
J'ai eu la chance, à ce moment-là, de rencontrer une amie fidèle qui m'a énormément soutenu dans ces quelques semaines difficiles. Ses mots pleins de sagesse résonne encore en moi "lâche prise", ce que j'ai fait. Globalement, j'ai accepté à chaque fois l'émotion intense qui arrivait et je la vivais par des larmes, des cris, des hurlement parfois. Cela m'a permis de, petit à petit, laisser de la place à autre chose: les fameuses ruminations, les "et si", les "oui mais", les "est-ce que", etc...
C'est là qu'elle m'a dit "Tu sais, moi quand ça ne va pas, j'écris. va te chercher un journal intime".
Je n'avais jamais tenu de journal intime, simplement car je n'en ressentais pas le besoin. Mais là, je me suis dit que je n'avais rien à perdre d'essayer.
J'ai donc commencé à tenir ce journal, mais à n'y écrire que quand j'en ressentais le besoin via un trop plein d'émotions ou de ruminations. Quelques dessins sont venus orner les textes également. mais tout venait de mon coeur, de mon être profond. J'ai ainsi couché sur le papier des mois de réflexions, de pensées, de ruminations, d'émotions, de peine, de colère, mais aussi de joie, de gratitude,...
Le coté positif du journal intime, c'est que vous pouvez y mettre tout ce que vous ressentez, sans aucune gêne, y être trop fleur bleue, trop vulgaire,... Ce qui passe par votre plume à moins de chance de rester coller à votre peau, à votre humeur. Bon, parfois, il faut du temps, ce n'est évidemment pas miraculeux ;)
Personnellement, j'ai déjà relu quelques pages de mon journal, ça me permet de voir avec un certain recul les situations vécues, cela me rappelle que j'ai réussi à passer ce cap, cela mon montre de quoi je suis capable, me rappelle certaines phrases motivantes que j'ai pu y écrire, etc... D'autres préfères écrire sur du papier et le jeter ou le brûler ensuite, etc...
Moi j'ai envie de vous dire de faire comme bon vous semble. Trouvez votre façon d'écrire qui vous permet de vous soulager, de vous exprimer à vous-même. Parce que, c'est parfois à soi-même que l'on fait les plus gros mensonges, si vous écrivez avec votre coeur, avec vos sentiments, alors, certaines choses vous paraitront plus limpides avec le temps.
Quoiqu'il en soit, n'oubliez jamais qu'évoluer prend du temps. Il n'existe pas de pilule miracle permettant de passer du jour au lendemain d'un état de déprime à celui de "je-vais-bien-tout-va-bien". Le chemin est ce qu'il est, avec parfois des retour sur ses pas, parfois une avancée rapide,...
Maintenant, je ne dis pas que les médicaments sont mauvais, loin de là, je pense qu'ils peuvent même être une précieuse béquille pour un moment, si tout est suivi médicalement bien sur.
Voilà, à vos plumes
- Le colibri -
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